Investir en loi Malraux n’est pas une tâche compliquée. Mais pour le réussir, il est important de maîtriser les fondamentaux (le mode de fonctionnement, le prix, l’impact fiscal, etc.). Retrouvez dans cet article tout ce que vous devez savoir sur les investissements en loi Malraux.
Mode de fonctionnement et impact fiscal de la loi Malraux
Instaurée au cours de l’année 1962, la loi Malraux a pour but d’inciter les investisseurs à privilégier l’immobilier non neuf. Il peut s’agir des biens immobiliers anciens ou de ceux qui doivent subir des travaux de rénovation. Ce faisant, le patrimoine architectural est conservé et les biens haut de gamme seront plus nombreux sur le marché de la location. Sur le plan fiscal, cette loi permet d’obtenir des réductions conséquentes sur l’impôt. La loi dispose que le montant est calculé en fonction de la somme à débourser pour la rénovation.
La situation géographique du bien immobilier est également un facteur qui est pris en compte. Les sites patrimoniaux remarquables (SPR) avec plan de sauvegarde et de mise en valeur (PVMV) vous feront économiser 30 % sur le montant dépensé. S’il s’agit d’un bien situé sur un site patrimonial remarquable (SPR) avec un plan de valorisation architectural, la réduction est de 20 %. Il faut donc choisir des zones qui vous seront avantageuses.
Les types de travaux
Tous les types de travaux ne sont pas inclus dans la réduction d’impôt. Ceux qui sont pris d’abord en compte sont les travaux de démolition et de restauration. Cela doit concerner les toitures, les murs extérieurs, etc. Ensuite, il y a les travaux de réparation en rapport avec la toiture et les murs. Enfin, vous pouvez bénéficier de réduction d’impôt si vous faites des travaux d’aménagement des combles ou des greniers. Mais le but doit être de les rendre habitables.